Brèves d’informations sur Shimon Peres

 

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28 septembre 2016 – IMEU

– Shimon Peres est né Szymon Perski en 1923 en Biélorussie, qui faisait alors partie de la Pologne, avant d’immigrer en Palestine, alors sous mandat britannique, en 1934.

–  En 1948, Peres a travaillé à l’approvisionnement en armes de l’armée israélienne et de son précurseur, la Haganah, au moment de l’établissement d’Israël, armes qui ont servi au nettoyage ethnique de plus de 750.000 Palestiniens chassés de chez eux afin de créer un Etat à majorité juive.

– En 1956, en tant que Directeur général du ministère de la Défense, Peres a été chargé de planifier l’invasion de l’Egypte par Israël, en coopération avec la Grande Bretagne et la France, pendant la crise de Suez. A la suite de pressions de la part des Etats Unis, Israël a été obligé de se retirer de la Péninsule du Sinaï qu’il avait occupée durant l’attaque.

– Pendant les années 1950 et 1960, Peres a joué un rôle central dans le programme nucléaire secret d’Israël et dans le développement d’armes atomiques.

– Dans les années 1970, en tant que ministre de la Défense, Peres a été un personnage clé dans le début de l’entreprise illégale d’Israël de la colonisation des territoires palestiniens occupés, surveillant l’installation de quelques unes des premières colonies en Cisjordanie.

– Egalement pendant les années 1970, Peres a étroitement travaillé avec l’Afrique du Sud de l’apartheid, l’aidant à acquérir des armes et à développer des armes nucléaires, alors la majeure partie du reste du monde essayait d’isoler ce régime de racisme blanc.

– En 1996, alors que Peres était premier ministre, Israël a bombardé un complexe de l’ONU dans le village de Qana au sud du Liban, tuant plus de 100 civils qui y avaient trouvé abri et en blessant plus de 100 autres. Les organisations de l’ONU et des droits de l’Homme, dont Amnesty International et Human Rights Watch (HRW), condamnèrent ce qui fut alors connu sous le nom de « Massacre de Qana » comme une violation du Droit international. Dans son rapport sur cet incident, Amnesty a établi qu’Israël « avait attaqué intentionnellement le complexe de l’ONU », tandis que HRW déclarait que le bombardement de Qana et d’autres attaques israéliennes au Liban pendant « l’Opération Raisins de la Colère » avaient soulevé « de graves inquiétudes concernant le respect par Israël des lois de la guerre ».

Traduction : J. Ch. pour l’Agence Média Palestine

Source : IMEU

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