« Nous considérons qu’il s’agit d’une provocation. Nous travaillons avec les autorités espagnoles pour en obtenir l’annulation. »
Loulla-Mae Elefheriou-Smith – 18 novembre 2015
Benjamin Netanyahu a convoqué une réunion d’urgence pour mardi soir (AP).
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyayu et sept autres membres et hauts responsables actuels et anciens du gouvernement risquent l’arrestation s’ils mettent les pieds en Espagne, après qu’un juge espagnol a effectivement lancé un mandat d’arrêt contre ce groupe, a-t-il été rapporté.
Selon le Latin American Herald Tribune, un juge de la Cour nationale espagnole, José de la Mata, a ordonné à la police et la garde civile de l’avertir si Mr Netanyahu et les six autres personnages entraient dans le pays, leurs actions passées pouvant entraîner l’ouverture de poursuites à leur encontre à propos de l’agression contre la Flottille de la Liberté en 2010.
Parmi les autres responsables cités dans le mandat on trouve l’ancien ministre de la Défense Ehud Barak, l’ancien ministre des Affaires étrangères Avigdor Leiberman, l’ancien ministre des Affaires stratégiques Mosh Yaalon, l’ancien ministre de l’Intérieur Eli Yishai, le ministre sans portefeuille Benny Begin, et le vice-amiral Maron Eliezer, lesquels étaient en charge de l’opération.
Les poursuites – qui avaient été mises en suspens par le juge de la Mata l’an dernier – ont été lancées contre eux suite à l’agression par les forces de sécurité israéliennes contre les navires humanitaires de la Flottille de la Liberté qui tentait d’arriver jusqu’à Gaza.
Elles concernent le navire Mavi Marmara, le principal navire civil de cette flotte de six qui tentait de briser le blocus israélien de la bande de Gaza. Les six navires transportaient environ 500 passagers, de l’aide humanitaire et des matériaux de construction. Les forces de défense israéliennes ont pris d’assaut le navire dans un raid qui a fait neuf morts, des militants des droits de l’homme. Un dixième militant est décédé plus tard dans le mois des suites des blessures reçues durant le raid.
Le Premier ministre israélien et les autres officiels sont maintenant accusés dans cette affaire rouverte.
À la source : diaporama sur la Flottille pour Gaza (dix photos)
Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Emmanuel Nachston, a déclaré au Jerusalem Post : « Nous considérons qu’il s’agit d’une provocation. Nous travaillons avec les autorités espagnoles pour en obtenir l’annulation. Nous espérons que cela va bientôt être fini. »
Traduction : JPP pour l’Agence Média Palestine
Source: The Independent
