UNICEF : 425 000 enfants de Gaza ont un besoin immédiat de soutien psychologique

Jeudi 27 novembre 2014

Photo d’enfants de Gaza retournant sur les plages pendant une accalmie dans les combats durant le dernier assaut d’Israël sur Gaza

Plus de 400 000 enfants de Gaza ont un besoin immédiat « de soutien psychologique et de protection de l’enfance » suite à l’assaut dévastateur d’Israël, selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).

Les données sont contenues dans un rapport d’octobre produit par l’Office des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA).

Il est confirmé qu’au moins 538 enfants palestiniens ont été tués par les attaques militaires israéliennes durant l’opération appelée « bordures protectrices » rapporte l’UNICEF. Plus des deux-tiers des enfants décédés, 68 pourcents, avaient 12 ans ou moins.

L’Agence de l’ONU rapporte que presque 425 000 enfants à Gaza ont un besoin immédiat de soutien psychologique et de protection de l’enfance, dont au moins 3373 enfants blessés (certains avec des handicaps permanents) et 1500 enfants devenus orphelins.

Tous ont besoin d’un soutien urgent « afin de gérer des niveaux critiques de détresse et de vulnérabilité psychologique à une période où plusieurs voisinages et villages de la bande de Gaza sont toujours en ruines. »

Le rapport inclus l’histoire de Shaima, âgée de 10 ans, de Shuja’iyya dans l’est de la ville de Gaza, qui, comme beaucoup d’autres, est régulièrement visitée à la maison par un conseiller.

Son quartier est « maintenant principalement réduit à une vaste étendue de décombres » avec « la menace de restes explosifs à chaque coin de rue. »

Durant l’offensive israélienne, la famille de Shaima a trouvé refuge dans l’appartement de son grand-père, pour que finalement l’éclat d’un obus israélien tue son père, Adel, et sa sœur Dima âgée de 2 ans.

« J’ai vu mon oncle porter ma sœur. J’ai réalisé que sa tête avait été coupée lors du bombardement. Je n’ai pas regardé le corps de mon père parce que j’ai eu peur que ses blessures soient aussi horribles. Je me suis enfuie… Je ne peux plus chanter. Je pense à mon père et ma sœur qui sont morts. Je me sens coupable. »

Traduction: Julie V. pour l’Agence Média Palestine

Source: Middle East Monitor

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