Soirée de soutien aux prisonniers palestiniens le 11 Mai 2012 à Paris

A l’appel du Collectif National pour une paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI) *

Soirée de soutien aux prisonniers politiques palestiniens détenus en Israël, en violation flagrante du droit international.

Avec la participation du comité national de soutien à Salah Hamouri

En présence :

  • de Salah Hamouri, franco-​​palestinien de 27 ans ayant passé sept ans dans les prisons israé­liennes. Il a été jugé, sans l’ombre d’une preuve, par un tribunal militaire d’occupation après trois années de détention administrative.
  • de Janan Abdou Makhoul, l’épouse du prisonnier palestinien d’Israël Ameer Makhoul (militant des droits humains et responsable de Ittijah, coordination des ONG palestiniennes d’Israél, condamné à 9 ans de prisons sans autres preuves que des aveux extorqués sous la torture).
  • de Fares Qadourra, directeur de « Nadi Al Assir » (club des prisonniers)

Le vendredi 11 mai, de 19h à 22h

à la bourse du travail de Paris

Salle Eugène Henaff

29 boulevard du temple – 75003 PARIS

métro filles du Calvaire – ligne 8

Solidarité avec les 1600 prisonniers en grève de la faim illimitée depuis le 17 avril.

* CNPJDPI : ACCA – AFD – AL – AAW – ATMF – ATF – AFPS – ANECR – ATTAC – AJPF – ARAC – AURDIP) – CCIPPP) – Cedetim / IPAM – CMF – CFK – CICUP – (CJACP) – CPPI Saint-Denis – CVPR PO – CJPP5) – CGT – Confédération paysanne – Droit-Solidarité – EELV – FTCR – FASE – FSU – GU – Génération Palestine – La Courneuve-Palestine – – Le Mouvement de la Paix – Les Alternatifs – Les Femmes en noir – LDH – LIFPL – MRAP – MJCF – M’PEP – NPA) – Organisation de Femmes Egalité – PCOF – PCF – PG – PSM – UAVJ – UTIT) – GUPS-France – UJFP) – UNEF – Union syndicale Solidaires

Plus de 1600 prisonniers détenus dans les prisons Israéliennes ont déclenché une grève de la faim illimitée, depuis le 17 avril pour réclamer :

  • La fin de l’isolement (certains prisonniers sont placés dans les cellules de l’isolement depuis plus de 10 ans).
  • L’autorisation des visites familiales aux prisonniers de Gaza (les visites ont été stoppées par mesure de vengeance après la capture du soldat Shalit).
  • La fin des mesures répressives, continuellement durcies, envers les prisonniers (les fouilles humiliantes, l’interdiction d’étudier et de s’informer…)
  • La fin de la détention administrative (arrestation arbitraire et détention illimitée et renouvelée de six mois en six mois au gré des services sécuritaires sans aucune signification des charges).

Le contexte :

Depuis 1967, plus de 800 000 Palestiniens ont connu les prisons israéliennes. Il n’est guère de famille qui n’ait été touchée, à un moment ou à un autre.

4700 prisonniers sont détenus aujourd’hui en Israël, parmi eux

  • 185 enfants ou jeunes de moins de dix-huit ans
  • 11 femmes,
  • 27 députés,
  • 2 anciens Ministres,
  • 41 universitaires
  • plus d’une centaine de personnes atteintes de maladies et de handicaps.
  • 320 prisonniers sont soumis à la détention administrative

 

Ils sont détenus dans environ 21 prisons, 5 centres de détention, 4 centres d’interrogatoire, et au moins une installation secrète, le centre de détention 1391, tous lieux situés à l’intérieur d’Israël, en violation de l’article 49 de la Quatrième Convention de Genève qui interdit les transferts forcés en dehors du territoire occupé.

Cette dramatique situation a assez duré. Il est du devoir de toute personne éprise de justice et de liberté d’agir pour mettre fin à la détention politique et pour exiger la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens.

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